About Me

Too Curious..It's so Bad...

CARACTERE :

« Night bird, night owl! », expressions exprimant la notion de noctambulisme, ou en d'autres mots : Kwang Jae Hwa.

Sa vie se passe la nuit, et la nuit ne se passe pas sans lui.
Fréquentant le milieu nocturne depuis des années, le jeune homme est petit à petit devenu la figure incontournable des soirées, étant presque un MUST-HAVE -après les Diamond, bien évidement- quand il s'agit d'une soirée dans la Capitale. Sa bonne humeur communicative lui a permis d'obtenir un pass pour les fêtes des plus déjantées de la ville, des bringues branchées organisées par les bourgeois, en passant par les soirées Universitaires et finissant dans les bas-fonds à profiter du style Underground et inimitable du peuple de la rue. Affable, talentueux et d'un enthousiasme perpétuel, Jae Hwa est l'un des organisateurs connaissant le plus de succès à Séoul. Amical, il possède un excellent carnet d'adresse, se liant à toutes sortes d'individus qui serait susceptible de participer à l'un de ses rassemblement festif. Cette notoriété est en partie dû à son imagination et sa débrouillardise mais aussi à ses valeurs admirables. Chez lui, le respect, c'est sacré. Et malgré son franc parler redoutable, le jeune homme ne portera pas atteinte -physiquement ou verbalement- à l'intégrité de son interlocuteur aussi désagréable qu'il soit. Cela dit, tout homme à ses limites, et n'étant pas un Super Héros, le garçon n'échappe à cette règle et il avouera que la colère lui fait perdre tous ses moyens et sa dextérité à manier les mots. Il a, à plusieurs reprises, perdu le contrôle et déverser toutes ses frustrations sur sa victime, l'accablant en utilisant un langage brutal et parfois cruel.
Si nous devions rajouter quelque chose, ce serait l'attachement que Jae Hwa a pour la culture Hip Hop US. Souvent cacher derrière le pseudonyme de : « Captain Jay », il balance des « Yo! » et autres « Wassup? » à toutes les personnes qui peut croiser sur la piste de danse, comme au bar, se prenant presque pour un natif des Etats-Unis.

HISTOIRE :

Jae Hwa n'est pas un exemple de réussite -du moins, ce n'est pas ce qu'il pense. Mais il n'est pas non plus un exemple de médiocrité -ce n'est pas un émirat arabe, mais il ne cohabite pas non plus avec les souris et les cafards. Issu d'une famille qui privilégiait l'épanouissement professionnel à la rentabilité, le jeune homme de maintenant 23ans avait vécu modestement jusqu'ici. En effet, son père, passionné d'informatique, avait passé plus de temps à démonter et remonter les jouets de son fils qu'à promouvoir son commerce d'appareils électro-ménagers. Sa mère, quant à elle, passait sa journée à surveiller la boutique -lors des innombrables déplacements de son conjoint- tout en tricotant, cousant, ornant, brodant, rapiéçant toutes sortes de tissus, matériaux ayant un lien lointain ou proche avec la couture et le design de vêtements, intriguant les clients les plus curieux et faisant fuir le reste. Le magasin n'a jamais eu un grand succès, la petite famille se contentait du nécessaire, car de toute façon, la folie des grandeurs, ce n'était pas leur truc. Enfin, jusqu'au jour où Jae Hwa découvrit l'envers du décor de la société coréenne, les nuits dans la Capitale.
Le déclic ne se fit pas immédiatement, non. Le jeune homme avait d'abord fréquenté plusieurs clubs Hip Hop alors qu'il n'était encore qu'au collège -exécutant avec brio les chorégraphies et figures qu'il avait répété avec son professeur de danse, pour finir par rentrer dans un établissement plus branché et élégant en seconde. L'ambiance l'avait convaincu, il allait y retourner. C'est ce qu'il fit le lendemain soir, le sur-lendemain, et la même chose pendant près d'un mois, se créant un réseau social impressionnant pour un gamin d'à peine 16ans. L'année d'après, il eut de gros ennuis avec l'administration de son lycée à cause de ses absences et préféra tirer sa révérence, n'ayant jamais l'impression de s'adapter au système éducatif proposé par son gouvernement. Et c'est ce fameux soir où un ami bien éméché lui balança : « Jay, pourquoi tu montes pas ton propre label pour les bringues? Je suis pas un genius, sans dec'? », qu'il se décida. Ce n'était pas la première fois qu'on le lui proposait, même des gérants de boites avaient essayé de l'appâter à plusieurs reprises, mais se l'entendre dire une énième fois et le fait d'avoir décrocher de ses études, n'ayant pas un péso en poche, avait fait penché la balance, c'est ce qu'il allait faire : Organisateur de soirée. Après avoir essuyer une multitude de petits boulots, Jae Hwa réussit à faire de sa passion, son gagne-pain, ses honoraires étant assez conséquentes pour qu'il puisse vivre.

Du « gamin talentueux », il était passé à « Jay », ou comme il préférait qu'on l'appelle « Captain Jay ».