19 yo.
Anglo-coréenne.
Étude en médecine / pianiste dans un restaurant réputé le soir.
About Me
Too Curious..It's so Bad...
CARACTERE :Kim Saisha. Un nom anglais pour un jeune homme tout à fait coréen. Certes, en partant, cela fait de moi quelqu’un de différent. Légèrement mis à part depuis mon enfance. Un peu trop intelligent, facilement influençable. Plus faible physiquement que tous les autres. On s’amusait déjà avec moi. À me faire faire pas mal n’importe quoi parce que je ne m’opposais jamais, sauf quand ma sœur était dans le coin pour me supporter. Vous pouvez donc remarquer que j’ai souvent besoin des autres. J’ai du mal à m’affirmer seul et je dois souvent rechercher l’avis ou l’approbation d’une seconde personne. Oui, je suis insécure. Je suis long d’aimer le danger ou les situations problématiques puisque j’ai tendance à angoisser facilement, même si j’ai l’air totalement calme en apparence. Mais justement, ce ne sont que les apparences. Complexe. On dit parfois que je le suis alors que je suis l’être humain le plus simple du monde. On me croit calme puisque j’en donne l’air, pourtant je réagis toujours impulsivement. Si je suis sérieux au travail et pour les études, je deviens une toute autre personne le soir venu. L’ange devient démon. On s’amuse, on s’éclate. On profite de la vie. Même si nous ne sommes pas nécessairement assez aisés pour profiter comme on le voudrait. Mais ce n’est pas grave, on s’arrange. On a des petits passes droits. On trouve son bonheur dans les petites choses de la vie. Une bouteille de Soju. Le sourire de sa mère. Une certaine pilule. N’importe quoi. Tout pour pouvoir s’évader un peu. Sortir du moule. Ce n’est pas ce que tout le monde recherche ? Un peu de reconnaissance de la part des autres. Je n’aime pas attirer l’attention. Je suis assez discret. Je ne parle pas fort, ni beaucoup. Je dis le strict minimum et je suis toujours poli. C’est ainsi que j’ai été élevé. Être obéissant. Alors j’obéis. J’ai du mal à dire non. Mais je suis loin d’être naïf. N’essayez pas de jouer avec moi. Je suis assez intelligent pour revirer la situation à mon avantage.
HISTOIRE :Ange. Je dois vous dire que ce qualificatif est celui que j’ai entendu le plus souvent au cours de ma vie. Je sais pas pourquoi, mais c’est ainsi que tout le monde semble m’avoir perçu et ce depuis ma naissance. Tout le monde à part une seule et unique personne, présence trop importante pour la négliger. Mon père ne semblait pas être du même avis que tout le monde. Dès l’annonce de ma venue prochaine, ses actions au sein de la famille changèrent. Il n’agissait plus comme il le faisait habituellement, négligeait un peu plus sa femme et sa fille aînée, Krystal. Pour lui, je devais probablement être le diable en personne. Un enfant non-désiré qui viendrait foutre dans la merde dans son petit cocon tout douillet. Un homme haut placé ayant des standards de vie déjà tout établis. Une femme, une fillette exemplaire, tellement d’argent que ça aurait été possible de faire des feux de joie. Et moi j’étais la goutte qui venait faire déborder le vase. Vous devinez donc que mon enfance se déroula bien normalement, à un seul détail près : au contraire de tous les autres enfants, je n’avais pas de figure paternelle à qui m’identifier. Certes, je grandis avec certains hommes. Ma mère se retrouvait des copains temporaires, mais jamais aucuns de ces remplaçants ne resta plus de deux semaines. Et par chance, parce que jamais je n’aurais eu la force de m’accrocher à ceux-ci. J’avais ma sœur ainsi que ma mère, cela m’était déjà bien suffisant.
Depuis le départ de mon père, l’argent n’était pas nécessairement la denrée la plus présente dans la maison. Nous vivions bien, je ne regrette rien puisque c’est toujours ainsi que j’ai vécu. Ma mère réussit à me payer des cours de piano non pas parce que je voulais, mais parce qu’elle, elle n’avait point pu se le permettre en étant jeune. Je pus avoir un piano – très bas de gamme, mais il faisait le travail – cinq ans plus tard, vieil instrument que mon grand-père avait déniché. Et elle m’écoutait jouer. Si elle avait pu, elle l’aurait fait des jours durant. Mais je ne suis pas certain que ma sœur aurait apprécié. Krystal, c’est ma petite princesse à moi. Les gens pourront dire ce qu’ils voudront, ils ne pourront jamais la connaître comme moi. Beaucoup de personne vous diront qu’ils sont ce qu’ils sont en partie à cause de leurs parents. Moi je peux vous assurer le contraire. Mon petit soleil à moi, c’est Krystal, et c’est elle qui a toujours su comment faire tourner mon petit monde adéquatement. Je ne sais pas si c’est parce qu’elle s’y sentait forcée, mais je lui suis éternellement reconnaissant d’avoir prit cette place. D’avoir colmaté le creux que j’avais au fond de moi quand j’étais jeune. De toujours avoir été là quand j’avais un quelconque problème. À ce moment de mon existence, je ne voyais qu’elle. Et c’est probablement pourquoi je fus déçu. Et bouleversé.
J’étais très jeune quand ma mère cessa de marcher. Un bête accident de voiture alors que les conditions météorologiques n’étaient pas du tout favorables. Une plaque de glace qu’elle n’avait pas remarquée. Elle fonça droit dans le garde-fou. Je ne pourrais même pas vous raconter tous les bobards qu’elle et ma sœur ont pu me dire. Vous savez, un enfant ce n’est pas con. Ça comprend très bien, même si ça ne parait pas trop. J’avais bien vu que ma mère ne remarcherait pas. Que c’était de plus en plus dur pour elle de nous faire vivre. Que c’était de plus en plus difficile pour elle d’accepter son sort… Krystal travaillait. Moi j’allais à l’école. J’essayais d’avoir les meilleures notes possibles pour faire plaisir à ma mère. Mais ce n’était pas toujours évident. Toujours suffisant. Ce n’était pas assez pour lui remonter le moral, ramener son sourire si magnifique. Je laissai Kry’ faire. Tout rentra dans l’ordre à un moment. Jusqu’à ce que Krystal parte sans vraiment rien dire. Du jour au lendemain. Me laissant seul avec ma mère et mon incapacité à vraiment me défendre moi-même. J’étais perdu dans ce monde de fous furieux.
J’en voulais vraiment à tout le monde. À ma sœur principalement, puisqu’elle avait osé me laisser totalement seul comme l’avait fait mon père – oui, même si je ne le connaissais point, j’avais et j’ai toujours une rancœur envers cet homme. J’en voulais à ma mère de ne plus pouvoir se déplacer aisément. Aux médecins de ne rien avoir pu fait pour elle. À mon patron, mes patrons puisqu’ils ne cessaient de me foutre à la porte l’un après l’autre. En deux ans, je devais avoir fait une vingtaine de jobs tous plus pourrit les uns que les autres. Jusqu’à ce dernier poste. Pianiste. Dans un restaurant. Certes, ce n’était pas le meilleur endroit pour y jouer, mais si les gens payaient le plein prix pour venir manger et écouter de la bonne musique, ça valait la peine de ressortir ce petit talent enfouit bien loin. Une échappatoire. Certes, le salaire était médiocre pour un si beau et réputé restaurant, mais je pouvais oublier. Oublier à quel point j’étais seul alors que j’étais si entouré. Oublier à quel point le qualificatif « ange » m’allait si bien quelques années plus tôt.
Étudier la médecine. C’est ambitionner. Peut-être que si je m’y acharne, je pourrai redonner des jambes à ma mère. Peut-être que tout redeviendra parfait. Que ma sœur sera de nouveau à mes côtés, que je pourrai rester dans ses bras aussi longtemps que je le voudrai. Je ne sais pas. Je ne veux plus savoir. L’avenir est incertain, c’est probablement la seule chose qui est une certitude dans mon monde. Suis-je toujours vivant ou est-ce que j’agis de façon mécanique. Tous ces gestes répétitifs. Il n’y a plus rien d’amusant dans cette vie. Plus rien de valorisant. Toujours vouloir plus, ou moins. Le strict minimum ça ne suffit pas. Alors on s’évade, on s’amuse, on se défonce la gueule. On vole un truc ici, un autre là. On se fait courir après par les flics et on rit bien de leur gueule parce qu’ils sont incapables de nous rattraper. À un moment, l’adrénaline ça ne suffit plus. On passe à plus. On fume, on gobe. Et on s’retrouve à planer, plus d’argent en poche, mais ce n’est pas grave. On s’amuse. Et quand on revient sur terre, on retombe durement. On agit convenablement pendant un temps. Et une fois que la routine s’installe encore, ça recommence. Très bon exemple pour un médecin en devenir, vous ne trouvez pas ? Un beau sourire, une belle allure, c’est tout ce qui compte, non ? En deux secondes le petit Saisha redevient l’ange tant adoré de sa maman. Ce qu’on ne sait pas ne fait pas de tord. Mais ça, tout le monde s’en fiche.
Behind The Screen
Who are You?
PSEUDO : Hwannie / Fee / Stephe. Whatever you like.
ÂGE : 19 yo.
FRÉQUENCE DE CONNEXION : Tous les jours. Un peu moins pour le RP, malgré que je sois en vacances.
OU AS-TU CONNU LE FORUM? : Sunee & Myangel ♥
QUELQUE CHOSE A AJOUTER? : Congratulations (: ♥